La Désillusion des Damnés

Description

LA DéSILLUSION DES DAMNéS

Tome iii

U.G.O. est enfin capturé.

Le FBI et la CIA se le disputent comme un trophée maudit.

Les uns veulent l’exhiber, le traîner devant les caméras, et en faire un symbole de leur toute-puissance. Les autres souhaitent l’effacer dans l’ombre, le briser lentement, lui extorquer ses secrets, puis le faire disparaître sans laisser de trace.

Mais rien ne se passera comme prévu.

Car même enchaîné, même torturé, U.G.O. demeure le maître.

Il ne supplie pas. Il n’implore pas. Il observe. Et il attend son heure.

Pendant ce temps, Éléonore, la reine absolue du narcissisme, tisse une toile de dévotion et de perversion autour de James. Ce qu’elle lui offre n’est pas de l’amour, c’est un poison lent, une illusion caressante, une damnation délicieuse. L’enfer lui-même semblerait doux, comparé à cette passion sadique.

Il est déjà perdu.

Et elle, elle savoure sa chute, comme une œuvre d’art qu’elle aurait signée de ses ongles.

Âmes sensibles s’abstenir. Ce tome ne fait aucune concession. 

 

 

Ce tome ne cherche pas à plaire.

Il ne cherche pas à rassurer, ni à excuser.

Il dévoile la part la plus brute, la plus froide, la plus calculée du Rédempteur. On comprend alors que rien n’a jamais été laissé au hasard.

U.G.O. savait.

Depuis le premier acte, il anticipait la chute. Il savait qu’un jour, les chaînes se refermeraient. Mais loin d’être un échec, cette capture était une étape.

Ce que l’on prenait pour de la démence n’était que la trace d’un esprit en mission.

Une mission dont les contours échappent à la morale commune. Une croisade si absolue qu’elle exigeait peut-être, en dernier recours… un sacrifice.

Et dans cette cellule, face à ses geôliers, U.G.O. ne faiblit pas — il accomplit.