CODEX SPIRITUS INSINUATUS
LeS ÉcritS InteRditS RévélAnt L’infiLtration du Mal au CœUr deS âMeS HumAines
EDIT I
Définition psychologique de ce que le monde moderne appelle les perverses narcissiques
:
Dans les sociétés contemporaines, l’expression “pervers narcissique” évoque bien souvent l’image d’un homme manipulateur, froid, dissimulateur, destructeur d’âmes fragiles. Toutefois, il est frappant de constater combien la face féminine de cette perversion reste dans l’ombre.
On parle abondamment des hommes toxiques, mais bien trop peu des femmes perverses narcissiques. Et pourtant, leur nombre n’est pas moindre, bien au contraire. Certaines études, bien que peu relayées, suggèrent même une prévalence équivalente, voire supérieure, de comportements de perversion narcissique chez les femmes.
Dans un monde où l’émancipation féminine a enfin libéré une parole longtemps bâillonnée — et c’est là une victoire indéniable qu’il convient de saluer — une dérive inquiétante se dessine cependant.
Certaines femmes, perverses dans leur essence, détournent cette évolution sociale pour endosser le rôle de victimes, dissimulant habilement leur véritable nature de bourreaux derrière un voile de fausse vulnérabilité.
La relation toxique que tisse une perverse narcissique n’a rien à envier à celle orchestrée par ses homologues masculins.
Par des procédés subtils, elle s’emploie à brouiller les repères émotionnels, à détruire la confiance de sa cible, tout en se parant en public d’une image irréprochable, parfois même admirable.
Son art de la manipulation repose sur une profonde connaissance intuitive des failles humaines :
- L’empathie est exploitée,
- La compassion est instrumentalisée,
- L’amour est utilisé comme une arme d’asservissement.
La perverse narcissique excelle dans l’inversion des rôles :
Elle pousse sa proie à la faute, puis s’érige en victime immaculée aux yeux du monde.
Dans cette configuration, la relation toxique devient une scène de théâtre où elle tient tous les rôles : bourreau, victime, sauveuse.
À l’ère moderne, où la parole des femmes bénéficie — à juste titre — d’une écoute privilégiée, les perverses narcissiques trouvent un terrain de manipulation encore plus fertile.
La société, prête à croire instinctivement au récit de la souffrance féminine, offre à ces prédatrices une immunité tacite.
Le doute n’est plus permis : accuser devient une arme, et peu osent remettre en question la véracité d’une plainte émanant de celle qui, parfois, n’est pas la victime, mais la stratège dissimulée sous les oripeaux de la fragilité.
La perversion narcissique féminine est d’autant plus pernicieuse qu’elle se déploie souvent dans les sphères de l’intime :
- Relations amoureuses,
- Milieux familiaux,
- Cercles amicaux.
Elle détruit silencieusement, sans éclats, en usant de l’usure psychologique progressive plutôt que de la violence manifeste.
Aujourd’hui, comprendre cette perversion narcissique est un acte de lucidité.
Détecter les signes d’une relation toxique orchestrée par une femme perverse narcissique, c’est reprendre possession de sa propre lumière, et refuser de devenir une offrande sur l’autel de la manipulation.
À travers le regard d’U.G.O., chasseur de démons modernes, ce grimoire dévoilera peu à peu les rouages obscurs, afin que nul ne soit plus pris au piège de ces âmes dévoyées.
Édit II
La possession invisible et L’oubli des Vérités Anciennes
Tout semble s’être effacé dans la mémoire du monde.
Aujourd’hui, dans un souci d’apaisement collectif, les sociétés modernes ont relégué aux oubliettes les vérités anciennes, camouflant la terreur sous des termes cliniques plus neutres, plus acceptables.
Ce qui jadis était nommé possession démoniaque est désormais étiqueté sous les mots aseptisés de perversion narcissique, de sociopathie ou encore de trouble de la personnalité antisociale.
La psychiatrie contemporaine, malgré ses avancées incontestables, refuse, par ignorance ou par peur, de nommer ce qui persiste au fond des âmes : la corruption spirituelle.
Car derrière ces appellations galvaudées, derrière ce vernis scientifique destiné à rassurer les masses, le mal agit toujours.
Subrepticement, puissamment, en s’insinuant dans l’âme humaine comme un poison lent.
Le Vatican, conscient de ces réalités depuis des siècles, n’a jamais totalement renoncé à la reconnaissance de la possession.
Même lorsque l’Église, pour des raisons politiques ou diplomatiques, se montra plus discrète sur le sujet, le Rituel Romain d’exorcisme, publié en 1614 et mis à jour en 1999, demeura un instrument de combat contre l’infiltration des forces obscures.
Définition spirituelle de la possession
La possession ne se limite pas à la simple prise de contrôle d’un corps.
Elle est l’implantation progressive d’une influence spirituelle étrangère, qui corrompt la volonté, obscurcit la raison, et déforme l’âme, jusqu’à parfois effacer toute trace d’humanité véritable.
Le sujet possédé peut encore marcher, parler, interagir, mais derrière ses yeux, l’esprit originel est dévasté, et une entité plus ancienne, plus sombre, l’habite en silence.
L’exorcisme au sein du Vatican
L’exorcisme, loin d’être un vestige barbare du passé, est encore aujourd’hui pratiqué, bien que dans un cadre strict et réservé aux cas que la médecine ne parvient pas à expliquer.
Le chef des exorcistes du Vatican, feu le père Gabriele Amorth (1925-2016), affirmait sans détour que la plus grande ruse du Diable est d’avoir fait croire qu’il n’existait pas.
À lui seul, le père Amorth déclara avoir pratiqué plus de 70 000 exorcismes au cours de sa vie, certains durant des heures, d’autres quelques instants.
Selon lui, les possessions véritablement démoniaques sont rares, mais les influences spirituelles malignes sont omniprésentes.
L’Église catholique romaine reconnaît trois niveaux d’infestation :
- L’infestation (présence dans un lieu ou un objet),
- L’obsession (harcèlement mental extrême par une entité),
- La possession proprement dite (prise partielle ou totale du corps).
Les critères permettant de diagnostiquer une possession sont stricts :
- Connaissance de langues inconnues,
- Manifestation de forces physiques surhumaines,
- Répulsion intense aux objets sacrés,
- Révélation de secrets cachés impossibles à connaître autrement.
Quelques cas célèbres de possessions reconnues ou étudiées par l’Église
- Le cas de Nicola Aubrey (XIXᵉ siècle, France) :Possédée après une série de malédictions familiales. Plusieurs exorcismes furent nécessaires, réalisés par l’Église avec une documentation précise des phénomènes paranormaux observés.
- Le cas d’Anneliese Michel (1952–1976, Allemagne) :Jeune femme allemande soumise à des séances d’exorcisme lourdes et dramatiques. Elle mourut malheureusement, mais son histoire inspira de nombreux débats sur les limites de la médecine et de la foi.
- Le cas de Robbie Mannheim (1949, États-Unis) :Connu comme l’inspiration du film L’Exorciste.Documenté par plusieurs prêtres jésuites, son exorcisme atteste de manifestations physiques, de voix gutturales inhumaines, et de violences inexplicables.
- Les possessions étudiées à Rome dans le XXᵉ siècle :Divers cas confidentiels gérés directement par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dont les archives restent pour la plupart scellées au grand public.
Conclusion
Aujourd’hui encore, bien que sous une apparente modernité, l’Église forme en secret des exorcistes pour affronter ce que les psychiatres refusent de voir : l’infiltration silencieuse du Mal dans l’âme humaine.
Un Mal qui ne se contente pas de dérégler la psyché, mais qui la dévore, la subjugue, la remplace.
Édit III
De l’infiltration démoniaque et de l’éclosion des âmes dévoyées
Le monde moderne aime simplifier ce qu’il ne comprend pas.
Ce qu’il nomme aujourd’hui perversion narcissique, ou encore trouble de la personnalité antisociale, n’est en réalité qu’un fragment d’une réalité spirituelle plus profonde, plus ancienne, plus effroyable.
On croit souvent que la possession est uniquement visible dans les cas spectaculaires :
corps contorsionnés, voix gutturales, levitations infernales.
Ces manifestations extrêmes existent, et nous les avons évoquées dans l’Édit II.
Mais elles ne représentent que l’ultime stade de l’infiltration du Mal.
Bien avant d’atteindre de telles abominations visibles, le Mal agit d’une autre manière, plus subtile, plus pernicieuse, à travers l’âme de ceux que le monde appelle aujourd’hui “pervers narcissiques.”
La possession silencieuse : l’infiltration de l’ombre
Il existe une forme de possession spirituelle incomplète, où l’individu n’est pas totalement dépossédé de lui-même, mais devient l’hôte consentant d’une force obscure.
La faille, ouverte par des blessures profondes,
des humiliations, des trahisons, des chocs émotionnels dévastateurs, devient une brèche par laquelle un esprit de corruption s’insinue.
À cet instant précis, l’âme humaine ne disparaît pas encore. Elle subsiste, elle lutte parfois faiblement, mais elle cède du terrain, et l’entité démoniaque commence son œuvre intérieure.
Le choix, la lâcheté et l’abandon au Mal
La perverse narcissique n’est pas une victime de ce processus.
Elle est l’artisane de sa propre déchéance.
Par lâcheté, par orgueil blessé, par défiance envers toute forme de rédemption, elle choisit, consciemment ou inconsciemment, d’embrasser le Mal qui l’a approchée.
Car l’esprit malin n’envahit pas l’âme par la force ;
il propose,
il séduit,
il murmure aux blessures anciennes.
C’est par un consentement progressif que l’âme glisse vers sa corruption.
Le démon intérieur : un parasite avide
La perverse narcissique, ainsi corrompue, devient le réceptacle de ce démon intérieur.
Ce dernier ne la contrôle pas totalement,
mais exige d’être nourri.
Il a faim :
• Faim de domination,
• Faim de manipulation,
• Faim d’énergie psychique volée aux âmes innocentes.
Ainsi, la perverse narcissique se mue en prédatrice spirituelle, cherchant inconsciemment
— ou avec un plaisir glacé —
à semer la confusion, la douleur, et la destruction autour d’elle.
Chaque relation toxique qu’elle tisse,
chaque manipulation perverse qu’elle ourdit,
chaque perversité narcissique qu’elle exprime,
sont autant d’offrandes faites au démon qui habite désormais son cœur.
Un pacte silencieux scellé dans les ténèbres
La perversion narcissique n’est pas un simple trouble psychologique.
C’est le symptôme visible d’un pacte spirituel muet, d’une abdication intérieure devant l’appel du Mal.
La véritable tragédie est là :
il ne s’agit pas d’une maladie que l’on soigne.
Il s’agit d’un abandon du combat intérieur,
d’une extinction volontaire de la lumière de l’âme.
Par choix, par orgueil, par désespoir,
les perverses narcissiques sont devenues les servantes inconscientes — ou parfois pleinement conscientes —
des forces démoniaques qu’elles hébergent.
L’ultime métamorphose
Si le processus de corruption spirituelle n’est pas arrêté, si aucune prise de conscience salvatrice ne survient, l’âme contaminée finit par devenir un démon à part entière, vivant dans un corps humain vidé de sa nature divine originelle.
À cet instant, l’ultime stade est franchi.
La possession silencieuse devient totale.
Et il ne reste plus que la coquille charnelle animée par une volonté qui n’est plus la sienne.
Conclusion
La perverse narcissique est la graine d’une possession démoniaque.
Non un corps tordu par l’exorcisme, mais une conscience altérée, un esprit rongé, un cœur glacé.
Sous des apparences humaines, elle porte dans ses entrailles l’œuf d’une entité ténébreuse.
La perversion narcissique est la première fleur vénéneuse, le premier fruit maudit d’un arbre planté aux racines infernales.
Édit IV
Les Sept Étapes Invisibles de la Corruption de l’Âme
Dans les précédents Édits, nous avons évoqué la nature spirituelle cachée derrière la perversion narcissique, ce mal rampant que le monde moderne refuse de nommer par son vrai nom :
l’infiltration démoniaque.
Nous allons maintenant dévoiler les sept étapes précises par lesquelles une âme humaine glisse lentement vers sa propre destruction intérieure, devenant peu à peu l’instrument conscient ou inconscient des forces obscures.
1. La blessure initiale : l’ouverture de la faille
Toute corruption véritable commence par une blessure profonde.
L’âme, créée pour le Bien, pour la lumière, porte dès sa naissance un bouclier spirituel naturel.
Mais un choc violent — trahison, rejet, humiliation, abandon — vient fissurer ce bouclier.
À cet instant, une faille microscopique s’ouvre.
La douleur mal comprise, la colère non apaisée,
forment une brèche invisible par laquelle le murmure du Mal peut se glisser.
Le processus de perversion narcissique trouve toujours racine dans cette blessure initiale.
2. Le murmure du Tentateur : l’influence insidieuse
Le démon n’envahit jamais par la force.
Il murmure.
Il suggère.
Il insinue.
À travers des pensées de revanche, d’orgueil blessé, de haine intérieure, le Mal propose une vision déformée du monde :
“Tu es supérieur. Tu dois te protéger. Écrase pour ne pas être écrasé.”
La personne blessée, trop occupée à panser ses plaies, ne voit pas l’origine extérieure de ces pensées qui semblent naître de son propre esprit.
C’est ici que commence la première véritable corruption de l’âme.
3. La compromission morale : le premier pacte silencieux
Vient ensuite la compromission.
La personne franchit pour la première fois une limite qu’elle s’était autrefois juré de ne jamais franchir.
Une petite manipulation.
Un mensonge anodin.
Un acte égoïste dissimulé sous un masque de justification.
À ce moment précis, un pacte invisible est signé.
L’âme abdique une part de sa pureté en échange d’un soulagement immédiat de son orgueil ou de sa douleur.
La perversion narcissique, comme toute corruption démoniaque, commence par de petites trahisons de l’âme.
4. L’extinction de la honte : l’endurcissement du cœur
La honte est un garde-fou naturel de l’âme humaine. Elle rappelle l’ordre moral inscrit dans notre conscience. Mais à force de répéter les actes corrompus, le cœur se durcit.
La honte diminue.
Le regard sur le Mal change.
Ce qui était autrefois impensable devient désormais acceptable, et bientôt, normal.
Le processus de perversion narcissique s’installe, imperceptiblement, dans le quotidien.
5. L’inversion du Bien et du Mal : l’applaudissement intérieur de la chute
À ce stade, l’individu ne se contente plus d’agir mal :
il glorifie le mal.
Il considère sa cruauté comme de la force.
Il considère son absence d’empathie comme une preuve d’intelligence supérieure.
Il méprise la bonté, la compassion, la loyauté.
L’âme perverse narcissique est désormais un champ fertile pour l’infiltration démoniaque.
6. La soif de domination : la naissance du prédateur spirituel
Le besoin de contrôle et de destruction des autres éclot.
La relation humaine n’est plus perçue comme un échange sacré d’âmes, mais comme une scène de conquête où il faut écraser, dominer, manipuler.
La perverse narcissique, ainsi corrompue, devient l’instrument inconscient ou volontaire d’un esprit sombre qui se nourrit de la souffrance qu’elle provoque.
C’est ici que la relation toxique devient l’arme favorite de l’âme corrompue :
drainer, contrôler, briser pour se sentir vivant.
7. L’accueil définitif de l’Esprit Insinué : la mort intérieure
Enfin, lorsque l’âme a assez renoncé à sa lumière, l’Esprit Insinué, ce démon silencieux tapi dans les failles de l’être, prend pleinement possession du cœur.
Il ne s’agit pas encore de la possession spectaculaire des exorcismes, mais d’une possession quotidienne, insidieuse, invisible,
où la perverse narcissique agit comme un réceptacle du Mal, devenant une créature de prédation spirituelle.
La conscience de ses actes est encore là,
mais l’appel du Mal est désormais plus fort que le souvenir du Bien.
Conclusion
La perversion narcissique n’est pas un accident,
ni une simple anomalie psychologique.
C’est un cheminement spirituel volontaire,
une lente abdication intérieure,
une collaboration progressive avec l’ombre.
Chaque blessure non guérie, chaque pacte intérieur accepté, chaque inversion du Bien et du Mal, sont autant de marches descendantes vers la corruption absolue.
L’âme ainsi pervertie devient un agent du Mal sur Terre, œuvrant à la destruction de ceux qui portent encore la lumière divine en eux.
Édit V
Le Pacte Silencieux et l’Esprit Affamé
Dans les tréfonds de l’âme corrompue, là où le tumulte du mal a pris racine, s’élabore une tragédie silencieuse : celle de l’hôte devenu prisonnier, de la perverse narcissique incapable de revenir à la lumière, condamnée à nourrir l’entité qu’elle a elle-même invitée.
Là où le monde moderne ne voit qu’un trouble de la personnalité, nous reconnaissons la lente gestation d’une possession spirituelle.
1. Le Pacte Invisible
Il n’y eut jamais de cérémonie, ni de serment prononcé à haute voix.
Le pacte s’est scellé dans l’ombre, lorsque l’âme blessée a consenti aux premières compromissions.
À chaque mensonge, à chaque manipulation, à chaque trahison silencieuse de sa propre conscience, la perverse narcissique a ouvert un peu plus la porte au Mal.
Un pacte n’est pas toujours formel ; souvent, il est forgé par l’accumulation d’actes qui, chacun pris isolément, semblent anodins, mais qui, ensemble, forment une offrande puissante aux forces obscures.
2. L’Esprit Insinué : le parasite insatiable
L’esprit qui s’est insinué dans l’âme ne reste pas passif.
Il exige. Il réclame. Il dévore.
Chaque action de manipulation, chaque humiliation infligée, chaque domination sur autrui, n’est plus seulement un choix : c’est un besoin vital.
Le démon intérieur se nourrit du chaos émotionnel qu’il provoque.
La relation toxique devient une source d’énergie indispensable.
Sans ce flux constant d’énergie volée, l’âme corrompue s’effondrerait dans un néant encore plus terrifiant que la damnation.
Ainsi, le cycle infernal s’auto-alimente : plus elle fait de mal, plus elle doit en faire pour continuer d’exister psychiquement.
3. Les Retours de Conscience : éclairs dans l’abîme
Il serait erroné de croire que la perverse narcissique vit entièrement dans l’obscurité.
Parfois, de rares éclairs de conscience transpercent la nuit intérieure.
Un geste, un regard innocent, une parole de vérité prononcée par une victime, peuvent raviver l’espace d’un instant la mémoire de ce qu’elle fut avant sa chute.
Mais ces éclats de lucidité, loin de provoquer le repentir, plongent l’âme dans une terreur indicible.
Car derrière le voile de sa perversion, elle découvre le vide.
4. Le Vide Intérieur : l’effondrement de l’Être
À force d’alimenter son démon intérieur, à force de trahir la lumière en elle, l’âme de la perverse narcissique s’est déconnectée d’elle-même.
Lorsqu’un instant de lucidité surgit, elle ne retrouve pas son innocence passée, mais un gouffre béant, un néant spirituel d’une profondeur insondable.
Ce vide n’est pas simplement l’absence de bonheur : c’est la perte de toute cohérence intérieure, la disparition du fil sacré qui reliait son être à la Source divine.
Confrontée à cette abomination intérieure, elle ne peut que reculer, terrifiée, et retomber dans l’étreinte du Mal.
5. L’Impossibilité du Repentir : l’esclavage spirituel
Pour se repentir, il faudrait affronter ce vide.
Il faudrait accepter la honte, reconnaître la faute, demander humblement la grâce, se dépouiller de l’orgueil et tendre la main vers la lumière.
Mais la perverse narcissique a trop donné à l’ombre.
Elle s’est trop enlisée dans ses pactes silencieux.
Son orgueil dévoré par le démon la rend incapable de briser ses chaînes.
Et chaque tentative de retour ne fait que rendre plus brutal le choc avec le vide intérieur, la ramenant plus violemment encore sous la domination de l’Esprit Affamé.
6. La Spirale Infernale : offrande continue au Mal
Ainsi, le cercle est fermé.
Le démon ne tolère ni repos, ni rémission.
Il exige des humiliations, des trahisons, des manipulations, des destructions.
Le chaos émotionnel devient la prière silencieuse de la perverse narcissique, la seule liturgie qu’elle puisse encore offrir à son maître intérieur.
Plus elle agit, plus elle s’éloigne de toute rédemption possible.
Chaque victime détruite, chaque relation toxique forgée, devient une pierre supplémentaire à l’édifice de sa propre damnation.
7. La Mort Spirituelle : la fusion finale
À la fin du processus, il n’y a plus de distinction entre l’hôte et l’esprit.
La perverse narcissique n’est plus seulement manipulée : elle est devenue elle-même un prolongement du démon qui l’habite.
Le masque humain demeure, mais derrière le sourire, derrière les gestes gracieux, se cache un esprit affamé, un prédateur d’âmes, un démon sous apparence humaine.
La possession est achevée.
La lumière a été éteinte.
La relation toxique est devenue une offrande permanente à l’autel du Mal.
Conclusion
Ceux qui croisent ces âmes perdues, ceux qui tombent dans leurs filets de manipulation et de destruction, ne combattent pas seulement un trouble psychologique.
Ils affrontent l’incarnation contemporaine du Mal ancien, l’écho vivant d’une guerre spirituelle invisible.
Comprendre ce processus, c’est comprendre la véritable nature des démons modernes :
des âmes humaines ayant, par leur propre choix, laissé leur temple intérieur devenir la demeure de l’ombre.
Édit VI
Le Poison du Néo-Féminisme et la Perte de l’Harmonie Sacrée
Dans les tourments du siècle moderne, là où les grandes causes ont été perverties, un phénomène insidieux est né : le glissement du féminisme authentique vers un néo-féminisme vicié par la haine, la misandrie et la destruction spirituelle. Le combat premier pour la dignité et l’égalité de la femme, ce combat juste, noble, nécessaire, s’est vu défiguré par des forces obscures, portant un masque de vertu, mais œuvrant à la désunion et à la haine entre les sexes.
1. Le Féminisme Authentique : une quête de justice
Le véritable féminisme est né de la reconnaissance d’une injustice : celle d’un déséquilibre historique entre hommes et femmes, où le pouvoir, le droit, la parole, furent longtemps confisqués au détriment de l’égalité. Les femmes dignes qui portèrent ce flambeau ne désiraient pas l’écrasement de l’homme, mais la réconciliation des forces masculines et féminines dans la lumière de l’égalité et du respect mutuel. Elles luttaient pour le droit d’exister pleinement, pour le droit d’apprendre, de travailler, de choisir leur destin, sans jamais prêcher la haine ni l’inversion des rôles.
2. L’Émergence du Néo-Féminisme : un renversement démoniaque
Mais à mesure que les victoires s’accumulaient, un autre courant, plus sournois, s’est insinué : celui d’un néo-féminisme gangrené par la haine, la frustration et la vengeance. Ce néo-féminisme n’a plus pour but l’égalité. Il vise à l’effacement de l’homme. Il érige la femme non plus comme une égale, mais comme une entité supérieure, parée de toutes les vertus, tandis que l’homme est présenté comme l’ennemi absolu, le bourreau inné, le mal qu’il faut abattre. Dans cette logique perverse, la femme n’est plus une partenaire de l’homme dans l’œuvre de la vie, elle devient son accusatrice permanente, son juge, son bourreau, son contempteur.
3. La Misandrie Institutionnalisée
Le néo-féminisme ne revendique plus l’égalité réelle, il revendique la domination inversée, par des lois iniques, des discours de haine déguisés en justice, et une guerre froide permanente entre les sexes. La misandrie – haine des hommes – est devenue la norme dans certains cercles, portée par des voix médiatiques, politiques et universitaires, qui tissent patiemment l’idée que la masculinité est en elle-même une maladie. Le père est ridiculisé, le mari est suspecté, le frère est jugé, le fils est sacrifié.
4. La Main Invisible de la Perversion Narcissique
Dans ce marécage idéologique, les perverses narcissiques ont trouvé un terrain fertile pour déployer leur poison. Toutes les militantes néo-féministes ne sont pas perverses narcissiques, mais toutes les perverses narcissiques modernes adhèrent à ce courant, car il leur fournit une légitimation parfaite de leur haine, de leur manipulation, et de leur volonté de domination émotionnelle. Le néo-féminisme devient ainsi pour elles un masque social, un prétexte, une arme. Sous couvert de justice, elles dissimulent leurs appétits de contrôle, de destruction, et surtout, leur besoin insatiable de nourrir leur démon intérieur.
5. Le Plan Spirituel : la guerre contre l’harmonie divine
À un niveau plus profond encore, ce glissement idéologique n’est pas innocent. Il est le reflet d’une offensive spirituelle contre l’ordre voulu par Dieu. Depuis les origines, homme et femme furent créés pour se compléter, pour s’aimer, pour porter ensemble la vie et la lumière. Le Mal, ne pouvant créer, ne pouvant aimer, n’a qu’un but : détruire l’alliance sacrée entre les sexes et instiller la haine là où devrait régner l’amour. Le néo-féminisme n’est pas une avancée : c’est une perversion, une arme de guerre contre l’humanité elle-même, cherchant à détruire le foyer, la famille, la complémentarité essentielle.
6. Restaurer la Lumière
Comprendre ce phénomène, c’est comprendre que la véritable liberté de la femme et la véritable noblesse de l’homme ne peuvent s’épanouir que dans la reconnaissance mutuelle, dans la dignité réciproque, et non dans l’anathème, la vengeance ou la division. Résister au néo-féminisme, ce n’est pas nier les droits des femmes. C’est refuser la haine, refuser l’inversion, refuser que le lien sacré entre l’homme et la femme soit souillé par les forces obscures. Car là où l’homme et la femme s’unissent dans la vérité, le démon recule, et la lumière triomphe.
Conclusion
Le néo-féminisme n’est pas un combat pour l’égalité. C’est une guerre contre l’humanité elle-même, contre la création divine, contre la beauté de l’alliance primordiale. Les perverses narcissiques, masquées sous le voile de la vertu, sont les prêtresses involontaires de cette ruine spirituelle. Reconnaître cette vérité, c’est commencer à résister. C’est commencer à restaurer, en soi et autour de soi, l’ordre oublié du monde.